Mono 500

Les caractéristiques du monocylindre

Son surnom « thumper » — « cogneur » en anglais — annonce déjà la couleur. Une moto monocylindre ne possède qu’un cylindre, et donc qu’un seul piston : à bas régime, il « cogne », à haut régime, il vibre. Un vif aller-retour qui secoue un peu le pilote, mais procure aussi de belles sensations dès les premiers coups de gaz. Avec le mono 500, on apprend à dompter la boîte de vitesses pour trouver LE bon régime ! Un art, qui, une fois maîtrisé, permet de se faire plaisir en ville ou sur de belles routes de campagne, sans vraiment carburer. Et oui, une moto au moteur monocylindre n’est pas une bête de course : ses limites en haut régime lui font évidemment perdre en vitesse. Exit donc l’autoroute et les longs trajets au risque de surchauffer la bête. Robustes, légères et mécaniquement accessibles, les bécanes monocylindres sont plus adaptées à la baroude et au tout terrain.

Un brin d’histoire 

Les passionnés de moto se souviennent tous des monuments qui ont forgé l’image et la réputation du monocylindre 500 : les Manx de l’iconique Norton cumulant 23 victoires au Grand Prix ou encore les BSA Gold Star 500 avec la « Goldie », reconnue pour être l’une des mono les plus rapides des fifties, rien que ça. Bref, des modèles d’après-guerre qui ont fait (et font toujours) rêver plus d’un rider. Rappelez-vous… Laissé de côté pendant plusieurs années avec l’arrivée en force des multicylindres, c’est la Yamaha 500 XT introduite en 1976 qui signe le retour du mono 500 — sur le devant de la scène trail cette fois. Légende du Paris-Dakar, le gromono, dans le jargon motard, s’impose par sa vivacité et son caractère authentique. Mais c’est sans compter sur l’attraction toujours croissante pour des machines plus modernes et puissantes : BMW et son populaire flat twin entérine le coup dans les années 80. La fin de l’histoire pour le mono 500 ? Certainement pas.

Royal Enfield ou l’ode au mono 500  

Renouer avec l’origine des premiers modèles de moto et leur technologie mécanique distinctive. Voilà le credo des amoureux du monocylindre 500. Si beaucoup de montures ont évolué vers des versions multicylindres plus performantes et confortables, certains irréductibles n’ont pas dit leur dernier mot — et Royal Enfield en fait clairement partie. En mode Classic, Bullet ou Himalayan, la marque indienne revient à l’essence pure de la moto pour des roadtrips où l’on savoure le paysage. Rauque mais pas bruyant, la sonorité typique du monocylindre vient rythmer l’expédition. Ajouté à cela une simplicité de prise en main, une rusticité à toute épreuve et un couple élevé en bas régime… Pas étonnant qu’elles aient trouvé leur place dans la flotte Vintage Rides. Il y a peu, Royal Enfield a annoncé l’arrêt de la production des Classic 500. Ne dit-on pas que la rareté crée la valeur ? Avis aux amateurs : cette bécane va se faire de plus en plus précieuse !

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