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Terre Propice, le Voyage de l’Afrique à Moto de Luc Cotterelle


Qui n’a pas été envahi un jour par une furieuse envie de tout quitter ? Partir sur la route sans contraintes, juste avec celle d’affronter la liberté. Luc Cotterelle a réalisé un rêve complètement fou : un voyage à moto en solitaire à travers 45 pays. Retour sur une grande aventure qui bouscule les préjugés et donne envie d'oser !

C’est l’histoire d’un homme qui ne vit pas sa crise de la quarantaine à moitié. Son ras le bol général se transforme en besoin vital de liberté. Travailleur indépendant dans la maitrise d’œuvre, ce dunkerquois décide de tout quitter. « Partir, c’est le pas le plus difficile à franchir. » nous confie Luc. Son envie d’ailleurs n’est pas juste une idée en l’air. Partir pour fuir ? Non, partir pour se rencontrer et réaliser un véritable voyage initiatique : le tour de l’<a href="https://www.vintagerides.com/voyage-moto-afrique/">Afrique à moto</a>. En février 2012, il quitte Dunkerque au guidon de sa BMW 1150 GS, direction le Cap en Afrique du Sud. Prévu pour durer six mois, son road trip en Afrique va s'étendre sur deux ans et demi.

C’est l’histoire d’un homme qui ne vit pas sa crise de la quarantaine à moitié. Son ras le bol général se transforme en besoin vital de liberté. Travailleur indépendant dans la maitrise d’œuvre, ce dunkerquois décide de tout quitter. « Partir, c’est le pas le plus difficile à franchir. » nous confie Luc. Son envie d’ailleurs n’est pas juste une idée en l’air. Partir pour fuir ? Non, partir pour se rencontrer et réaliser un véritable voyage initiatique : le tour de l’Afrique à moto. En février 2012, il quitte Dunkerque au guidon de sa BMW 1150 GS, direction le Cap en Afrique du Sud. Prévu pour durer six mois, son road trip en Afrique va s'étendre sur deux ans et demi.

Un road-trip moto en solitaire

Partir à moto est une évidence. « Motard depuis mes 18 ans, j’ai toujours aimé la sensation de liberté que procure le deux-roues. Je me suis dit que c’était le mode de transport idéal pour aller où je veux. » Il avoue n’être jamais parti en <strong>voyage moto</strong> et n’avoir aucune expérience de off-road. « Je n’ai jamais mis les roues dans le sable, où ne serait-ce que sur des petits chemins. Je connaissais bien ma moto pour avoir roulé avec au quotidien, mais exclusivement sur l’asphalte. Avant de partir, j’ai remis à neuf les pièces d’usure et c’est tout. » Alors pourquoi l’Afrique ? Pour Luc, le continent africain rime avec dépaysement total. « C’est d’abord des clichés que j’avais en tête. J’avais vu des images dans des reportages et j’étais allé déjà une fois au Sénégal et au Burkina Faso, mais pas dans le cadre d’un <strong>road trip à moto</strong>. En quête de simplicité, d’authenticité, et aussi de découverte de différents peuples et cultures, je me suis dit qu’en Afrique, je pourrai être au plus près de l’essentiel. Je n’en savais rien, c’était mon premier grand voyage. »

Partir à moto est une évidence. « Motard depuis mes 18 ans, j’ai toujours aimé la sensation de liberté que procure le deux-roues. Je me suis dit que c’était le mode de transport idéal pour aller où je veux. » Il avoue n’être jamais parti en voyage moto et n’avoir aucune expérience de off-road. « Je n’ai jamais mis les roues dans le sable, où ne serait-ce que sur des petits chemins. Je connaissais bien ma moto pour avoir roulé avec au quotidien, mais exclusivement sur l’asphalte. Avant de partir, j’ai remis à neuf les pièces d’usure et c’est tout. » Alors pourquoi l’Afrique ? Pour Luc, le continent africain rime avec dépaysement total. « C’est d’abord des clichés que j’avais en tête. J’avais vu des images dans des reportages et j’étais allé déjà une fois au Sénégal et au Burkina Faso, mais pas dans le cadre d’un road trip à moto. En quête de simplicité, d’authenticité, et aussi de découverte de différents peuples et cultures, je me suis dit qu’en Afrique, je pourrai être au plus près de l’essentiel. Je n’en savais rien, c’était mon premier grand voyage. »

Ode à la bienveillance, l’entraide et la liberté

Luc part sans cartes, sans gps, sans visas. Son plan c’est de ne plus avoir de plan. « J’ai pris le temps de me perdre. » Pour commencer, la première partie de son itinéraire l’emmène jusqu’au Maroc puis en Mauritanie. « J’ai eu de la chance, j’ai fait rapidement une très belle rencontre avec un suisse spécialiste de raids aventure en Afrique. Il m’a appris à rouler dans le sable. » Le périple se poursuit à travers le Sénégal, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Ghana, le Togo, le Benin, le Niger, le Tchad, le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazzaville. Les coups de cœur, les galères et les rencontres se multiplient. Il prévoit de passer par l’Angola, mais faute de visa, il traverse la République Démocratique du Congo. « En RDC, mon expérience a été la plus difficile physiquement depuis mon départ. Des pistes bien boueuses, glissantes, des ensablements, des ponts de fortune à franchir et le poids de ma GS n’aide pas sur ce genre de terrain. Heureusement qu’il y a des rencontres fortuites sur le chemin. » C’est dans ce pays que Luc casse le cadre de sa bécane, ressoudé en quelques heures par le révérend pasteur d’un petit village. Il arrive ensuite en Zambie, sur un ruban d’asphalte comme tombé du ciel ! C’est le grand contraste, l’Afrique australe avec ses grands espaces et sa faune sauvage abondante. Depuis la Namibie, Luc rejoint l’Afrique du Sud et Cape Town.

Luc part sans cartes, sans gps, sans visas. Son plan c’est de ne plus avoir de plan. « J’ai pris le temps de me perdre. » Pour commencer, la première partie de son itinéraire l’emmène jusqu’au Maroc puis en Mauritanie. « J’ai eu de la chance, j’ai fait rapidement une très belle rencontre avec un suisse spécialiste de raids aventure en Afrique. Il m’a appris à rouler dans le sable. » Le périple se poursuit à travers le Sénégal, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Ghana, le Togo, le Benin, le Niger, le Tchad, le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazzaville. Les coups de cœur, les galères et les rencontres se multiplient. Il prévoit de passer par l’Angola, mais faute de visa, il traverse la République Démocratique du Congo. « En RDC, mon expérience a été la plus difficile physiquement depuis mon départ. Des pistes bien boueuses, glissantes, des ensablements, des ponts de fortune à franchir et le poids de ma GS n’aide pas sur ce genre de terrain. Heureusement qu’il y a des rencontres fortuites sur le chemin. » C’est dans ce pays que Luc casse le cadre de sa bécane, ressoudé en quelques heures par le révérend pasteur d’un petit village. Il arrive ensuite en Zambie, sur un ruban d’asphalte comme tombé du ciel ! C’est le grand contraste, l’Afrique australe avec ses grands espaces et sa faune sauvage abondante. Depuis la Namibie, Luc rejoint l’Afrique du Sud et Cape Town.

« Voilà, moi qui voulais aller jusqu’au bout de la terre, m’y v’la ! »

<strong>Le Grand (tout) Raid (e)</strong>

Quand on lui demande ce qu’il a ressenti lorsqu’il est arrivé à Cape Town, il est encore ému : « Un grand choc cette ville, elle t’en met tout de suite plein la vue, je pense que c’est la plus belle ville de tout le continent. Quand je suis arrivé, le contraste était déboussolant avec l’Afrique équatoriale : les buildings, l’effervescence, la transition entre les grands espaces sauvages et cette ville dynamique. » Luc profite de la douceur de vivre de la province du Cap avant de repartir sur la route. Il emprunte la mythique Garden Route, la « Route des jardins », et se rend ensuite au petit royaume du Lesotho. « J’ai croisé pas mal de motards sur les routes. Les sud af adorent <strong>voyager à moto</strong>. J’ai ensuite traversé le Lesotho pour rejoindre le Sani pass, le col le plus haut d’Afrique du Sud. J’ai passé la nuit dans le lodge au sommet du col, à 2874m d’altitude, inoubliable. »

Le Grand (tout) Raid (e)

Quand on lui demande ce qu’il a ressenti lorsqu’il est arrivé à Cape Town, il est encore ému : « Un grand choc cette ville, elle t’en met tout de suite plein la vue, je pense que c’est la plus belle ville de tout le continent. Quand je suis arrivé, le contraste était déboussolant avec l’Afrique équatoriale : les buildings, l’effervescence, la transition entre les grands espaces sauvages et cette ville dynamique. » Luc profite de la douceur de vivre de la province du Cap avant de repartir sur la route. Il emprunte la mythique Garden Route, la « Route des jardins », et se rend ensuite au petit royaume du Lesotho. « J’ai croisé pas mal de motards sur les routes. Les sud af adorent voyager à moto. J’ai ensuite traversé le Lesotho pour rejoindre le Sani pass, le col le plus haut d’Afrique du Sud. J’ai passé la nuit dans le lodge au sommet du col, à 2874m d’altitude, inoubliable. »

Le chant du solitaire

Luc continue son chemin et remonte le continent africain par l’Est, en prenant son temps, comme s’il n’avait pas envie de rentrer. Pendant plusieurs mois, il sillonne le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, le Malawi, la Tanzanie. Il fait une pause à Madagascar puis reprend la route. Burundi, Rwanda, Ouganda. « En Ouganda, j’ai pu rouler dans le Parc National Queen Elizabeth à moto. Une expérience extraordinaire, je crois que c’est un des seuls parcs au monde où l’on peut entrer à moto. » Il poursuit sa route par le Kenya, l’Ethiopie, le Soudan, l’Egypte, la Jordanie, Israël, puis rentre en France en passant par les Balkans. A travers son expérience, Luc témoigne de l’accueil de l’étranger et bouscule les préjugés. « Le voyageur est très respecté en Afrique, surtout là où les habitants n'ont pas l'habitude de voir un étranger venir à leur rencontre. L’Ethiopie m’a marqué, particulièrement la rencontre avec les différentes tribus, j’ai pu assister à des fêtes traditionnelles fascinantes. »

Luc continue son chemin et remonte le continent africain par l’Est, en prenant son temps, comme s’il n’avait pas envie de rentrer. Pendant plusieurs mois, il sillonne le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, le Malawi, la Tanzanie. Il fait une pause à Madagascar puis reprend la route. Burundi, Rwanda, Ouganda. « En Ouganda, j’ai pu rouler dans le Parc National Queen Elizabeth à moto. Une expérience extraordinaire, je crois que c’est un des seuls parcs au monde où l’on peut entrer à moto. » Il poursuit sa route par le Kenya, l’Ethiopie, le Soudan, l’Egypte, la Jordanie, Israël, puis rentre en France en passant par les Balkans. A travers son expérience, Luc témoigne de l’accueil de l’étranger et bouscule les préjugés. « Le voyageur est très respecté en Afrique, surtout là où les habitants n'ont pas l'habitude de voir un étranger venir à leur rencontre. L’Ethiopie m’a marqué, particulièrement la rencontre avec les différentes tribus, j’ai pu assister à des fêtes traditionnelles fascinantes. »

Comment tourner la page d’un si grand périple ?

Plus de quatre ans après son retour, Luc parle toujours de son voyage avec une grande émotion. Il vante les joies de se laisser porter par le voyage, de l’énergie que l’imprévu et la route lui ont donnée. « Le bon déroulement d’un tel périple dépend de l’attitude que l’on adopte par rapport à l’autre. Loin de ta zone de confort, tu es véritablement dépendant des autres, tu te rends compte que tu es avant tout un être social. Et quand tu n’es pas chez toi, tu ne peux pas être dans le jugement, tu apprends instinctivement la tolérance et l’ouverture d’esprit. Ce sont des valeurs que l’on devrait partager dans notre quotidien, ici ou ailleurs, pas seulement en voyage. » Il aime dire à ceux qui souhaitent prendre la route qu’il ne faut pas trop se poser de questions. « Une fois que l’on a pris la décision de partir, il ne reste pas grand-chose à faire ! » En participant à plusieurs festivals en France, Luc prend plaisir à raconter son grand voyage, comme pour le poursuivre. A travers son film, Terre Propice, il partage ses images et son récit. Il s’en dégage une vraie philosophie du voyage moto avec des mots justes et sincères, empreints d’une grande humilité. « Aujourd’hui, je cherche un nouvel équilibre. J’aimerai bien repartir, peut-être vers l’Asie que je ne connais pas… »

Plus de quatre ans après son retour, Luc parle toujours de son voyage avec une grande émotion. Il vante les joies de se laisser porter par le voyage, de l’énergie que l’imprévu et la route lui ont donnée. « Le bon déroulement d’un tel périple dépend de l’attitude que l’on adopte par rapport à l’autre. Loin de ta zone de confort, tu es véritablement dépendant des autres, tu te rends compte que tu es avant tout un être social. Et quand tu n’es pas chez toi, tu ne peux pas être dans le jugement, tu apprends instinctivement la tolérance et l’ouverture d’esprit. Ce sont des valeurs que l’on devrait partager dans notre quotidien, ici ou ailleurs, pas seulement en voyage. » Il aime dire à ceux qui souhaitent prendre la route qu’il ne faut pas trop se poser de questions. « Une fois que l’on a pris la décision de partir, il ne reste pas grand-chose à faire ! » En participant à plusieurs festivals en France, Luc prend plaisir à raconter son grand voyage, comme pour le poursuivre. A travers son film, Terre Propice, il partage ses images et son récit. Il s’en dégage une vraie philosophie du voyage moto avec des mots justes et sincères, empreints d’une grande humilité. « Aujourd’hui, je cherche un nouvel équilibre. J’aimerai bien repartir, peut-être vers l’Asie que je ne connais pas… »

Plus d’infos :
- Pour rencontrer Luc Cotterelle, rendez-vous en Mars prochain aux Rencontres du Bout du Monde, à Caen
- Terre propice, un double DVD disponible à l’achat depuis le site ou sur les festivals.
- Pour un petit retour en arrière, suivez son blog : http://www.le-grand-raid.com/

Sophie Squillace / Vintage Rides

Crédits photo : Luc Cotterelle


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