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Solidarité Vintage Rides : Project Why


Créée en 1998, l’association Project Why s’occupe au quotidien de l’éducation de centaines d’enfants et de femmes issus des quartiers défavorisés de Delhi. Un projet qui tient à cœur à l’équipe de Vintage Rides devenu le parrain de l’association. Rencontre avec Anouradha, la fondatrice de Project Why, une femme forgée par son parcours atypique et […]

Créée en 1998, l’association Project Why s’occupe au quotidien de l’éducation de centaines d’enfants et de femmes issus des quartiers défavorisés de Delhi. Un projet qui tient à cœur à l’équipe de Vintage Rides devenu le parrain de l’association.
Rencontre avec Anouradha, la fondatrice de Project Why, une femme forgée par son parcours atypique et qui remue ciel et terre pour donner leur chance à ces populations marginalisées de la société indienne.

D’où vous est venue l’idée d’une association comme Project Why ?
J’ai eu une enfance privilégiée mais avec la conscience très présente qu’elle avait été privilégiée. Mes parents m’ont toujours éduquée en ce sens.
L’histoire de ma famille est assez particulière. Mon bisaïeul vient d’un petit village du Bihar, dans l’est de l’Inde. Il s’engagea dès un jeune âge dans la lutte pour l’Indépendence et il dut, à la suite d’un assassinat, fuir son pays.  La seule possibilité était de s’engager comme  travailleur en servitude dans les champs de canne à sucre à l’île Maurice. Peu à peu il arriva cependant à changer la fortune de sa famille. Son petit-fils, mon père,  devint avocat puis diplomate.
Quant à ma mère, elle était la fille d’un nationaliste avant l’indépendance de l’Inde. Pour cette raison, son père passa une bonne partie de sa vie en prison. De ce père, elle hérita une force de caractère qui l’aida à se battre pour être éduquée et poursuivre ses études.
J’ai donc grandi entre ces deux fortes personnalités, qui m’ont montré dès mon plus jeune âge que j’étais née du bon côté de la barrière. J’ai vécu une grande partie de mon enfance dans les pays ou mon père était muté. Je suis revenue en Inde après sa retraite en 1969 et j’ai terminé mes études, me suis mariée et suis devenue mère de famille. Mais le désir de trouver mes racines demeurait très fort et en 1986 je suis partie à la recherche du village de mes ancêtres. Face à ce village qui n’avait aucune fille éduquée et où on devenait grand mère à 35 ans, j’ai réalisé la chance que j’avais eue et surtout j’ai eu le sentiment d’avoir une dette à payer.

Comment avez-vous décidé de vous lancer dans le projet ?
Le déclic est venu à la mort de mes parents. J’ai eu une phase très difficile qui m’a néanmoins fait prendre conscience qu’il fallait que je fasse quelque chose dont ils auraient été fiers. Un contact imprévu avec un jeune homme handicapé physique et mental m’a bouleversée et, pour l’aider dans un pays où il n’existe aucune structure pour de telles âmes, il me fallait lui venir en aide et l’aider à retrouver sa dignité dans la rue même où il était né, ici à Delhi. Vu que tous les enfants du quartier étaient désireux d’apprendre l’anglais, nous avons commencé par cela.
Puis sont rapidement venus s’ajouter les cours de soutien scolaire en général. Aujourd’hui, notre activité s’est développée. Notre équipe est composée de 45 membres et nous prenons en charge plus de 1000 personnes : des enfants que nous amenons jusqu’au bac mais aussi des femmes pour lesquelles nous avons ouvert un centre où elles peuvent apprendre un métier et devenir financièrement indépendantes.
Avez-vous rencontré des problèmes dans la mise en place de cette association ?
Effectivement, ce n’est pas si simple de monter ce genre d’association en Inde. Bien que l’on veuille rendre service à la communauté, beaucoup de personnes sont méfiantes des bouleversements sociaux que cela pourrait occasionner. Souvent, le plus important pour eux est de conserver l’équilibre social et il faut réussir à mettre en place des projets avec cette contrainte.
J’ai aussi rencontré quelques difficultés à m’intégrer dans la communauté : avec mes cheveux courts, les habitants du quartier pensaient que je cherchais à les évangéliser ! Mais aujourd’hui tout le monde voit que je travaille pour leur bien et ça se passe mieux.
Je suis prête à me battre contre toutes ces difficultés car je vois que cette association est utile. Regardez par exemple, Rani une des membres de l’association : elle vient d’une famille où les femmes n’étudiaient pas et après être passée par le centre de Project Why, elle a obtenu son Bac et est désormais la manageuse de tous les éducateurs de Project Why !

Aujourd’hui, comment peut-on vous aider ?
Nous avons toujours besoin de sponsors comme Vintage Rides. Des vêtements et la nourriture de type snacks en paquets fermés sont les bienvenus ainsi que tous les financements : ces derniers nous sont essentiels pour maintenir à flot l’activité. Tous ceux qui le souhaitent peuvent aussi passer nous voir dans l’un de nos 3 centres, dont l’un est juste à côté des bureaux de Vintage Rides dans le quartier d’Okhla, pour participer à des activités avec les enfants et leur parler anglais. La porte est grande ouverte quand vous voulez !
Très bien, le rendez-vous est pris ! Merci beaucoup Anouradha pour ce temps que vous m’avez accordé.
Pour plus d’information, n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site internet de Project Why
A la fin de votre voyage en moto, si vous revenez sur Delhi et souhaitez passer dans l’un des centres du Project Why, n’hésitez pas à demander à l’équipe de Vintage Rides !


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