Les deux roues crèvent l’écran

Cette semaine  on tournait les dernières scènes du trailer de notre prochain tour en Himalaya.

 
Filmer une moto… Cet objet fascinant a su attirer l’objectif de nombreux réalisateurs et a fait de nombreuses apparitions dans les archives du 7ème art, évoquant tout un panel d’émotions et de situations mythiques…

 
Alors bien sûr, de la moto dans le cinéma, il y en a. Du cinéma pour la moto il y en a aussi. Mais il y a juste une chose que ce très beau Blow-Up d’Arte a raté…

 
Le bijou que Clément Beauvais et Arthur de Kersauson nous ont servis à la 62ème édition du festival de San Sebastian : The Greasy Preachers Hands.

 
Ce reportage 16mm soigné et saisissant, capture et incarne tout simplement la quintessence même de la passion pour les bécanes.

 
Pendant un an, ces français ont parcouru le monde : Californie, Indonésie, Espagne, Ecosse, France, autant de pays traversés dans un seul et unique but. Rencontrer ceux qui conduisent, customisent, façonnent ces plaques de métal comme des sculptures et capturer leur passion.

 
Arthur Kersauson « Le défi principal : parvenir à shooter un documentaire avec l’exigence du 16mm en disposant d’un faible budget et de prises limitées. C’est aussi ce qui a rendu ce projet excitant. Au final, nous pensons que ce sont les contraintes que nous nous sommes imposées qui rendent notre film spécial ».

 
Une longue route, donc, avant d’arriver à moto en compagnie d’Orlando Bloom sur les marches du Kursaal Theatre. Ce dernier, passionné de moto avait décidé de produire le film après avoir vu les premières images.

 
Une belle histoire et un magnifique résultat qui élèvent la mécanique au rang d’art… Un art de vivre…

 
“Four wheels move the body, two wheels move the soul”

 
“Quatre roues pour bouger le corps, deux roues pour animer l’âme” .

 
Allez voir le trailer.

 
Puis lancez-vous.

 
Vous n’aurez jamais aussi bien investi cinq euros.