A l’assaut des contreforts himalayens, en Uttarakhand !
Voilà mes 12 motards aventuriers, venus tout droit de France et Belgique :
Annie, Jean-Louis, les Pascals, Patrick, Adrienne, Guillaume, Tony, Stefan, Claude, Jacques, et Raphael.
Puisque les imprévus font l’intérêt de tout voyage à moto, on a aimé les embuches, pannes et rencontres improvisées qui se sont présentés tout le long du raid.
Claude commence bien le voyage lorsqu’il perd la semelle de sa chaussure de 35 ans d’âge ! D’abord réparée « à l’indienne » à l’aide d’un simple rouleau de scotch, puis gentiment rapiécée par un cordonnier de Ranikhet pour la modique somme de 50rs.
« Everything is possible in India »
Sur la route, nous faisons provision de sourires d’écoliers, et de décors époustouflant. Cultures en terrasse, rivières sacrées, temples hindous, montagnes verdoyantes, forêts de pins, et sommets enneigés.
Qui osera se baigner dans l’eau glacée de la rivière Kwal Nadi ? Ils ont beau se faire vanner à tout bout de champs, il faut croire que les Harleytistes sont les plus courageux du groupe, et n’hésitent pas longtemps avant d’aller faire trempette. Un bon point pour eux !
1ere panne : mauvais contact – 2ème panne : batterie - 3ème panne : crevaison - 4ème panne : cable d’accélérateur – 5ème panne : crevaison
On ne se démonte pas. Azad est là, et puis il est bien aidé par Tony, super mécano !
Cette Enfield nous en fait voir de toutes les couleurs, mais on ne peut pas lui en vouloir. Elle est charmante, et puis, elle sait comment nous emmener sur les routes les plus épicées de l’Inde.
En parlant d’épices d’ailleurs…certains ont eu la chance de découvrir le « double effet kiss cool » de la gastronomie traditionnelle – une expérience culturelle à partager entre amis, et l’assurance de redécouvrir les joies d’un bon riz blanc à la vapeur.
Jacques, le belge bon vivant, anime le groupe sans répit, du matin au soir. Blagues sur les blondes, blagues indiennes, blagues cochonnes (surtout cochonnes, non ?), et même des blagues belges !... Il y en a pour tous les publics et tous les goûts. J’en ai encore mal aux joues ! Quelle est la différence entre une femme et un ascenseur ? Laissez vos commentaires si vous pensez savoir…
Le voyage se termine par la touche rafting ! Ca se passe en amont de Rishikesh, capitale mondiale du yoga. Une sortie rafraichissante, et un grand bravo à Adrienne qui a du faire preuve d’un courage démesuré pour accompagner le reste du groupe dans ces immenses rafts, luttant contre les (violents) rapides du Gange.
On aime la cuisine végétarienne, mais on apprécie d’autant plus un bon morceau de viande autour d’une bonne table à Delhi. C’est au cours d’un dernier repas que nous nous disons au revoir, des beaux souvenirs plein la tête.
Géraldine
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